Les veuves de Champagne

Quel point commun rapproche Barbe Nicole Clicquot-Ponsardin, Jeanne Alexandrine Pommery et Lily Bollinger ? 

À la fin du 19ème siècle, ces femmes exceptionnelles ont assuré le succès de leurs prestigieuses maisons de Champagne au décès de leur époux.

En effet, le veuvage était le seul statut autorisant les femmes à diriger une société. 

Madame, veuve Cliquot, sera la première à lancer les cuvées millésimées. La deuxième, Madame Pommery, réussira à produire 45 000 bouteilles annuelles ; à sa mort, celle-ci atteindra les 2 millions. Enfin, Lily Bollinger, prit le relais de son époux, en 1942, pendant la seconde guerre mondiale, en pleine période d’Occupation.

MADAME CLICQUOT

Mme Clicquot (1777-1866) épouse à 22 ans un brillant jeune homme, François Clicquot dont la famille possède des vignes à Bouzy. Leur mariage est célébré dans une cave, par un prêtre réfractaire. Malgré le faible rapport des vins de Champagne à l’époque, c’est pourtant l’activité que le jeune homme choisit, avant d’être emporté par une fièvre maligne en 1805. (en savoir plus)

MADAME POMMERY

Mme Pommery (1819-1890), épouse, à 20 ans Louis Alexandre Pommery, propriétaire d’une petite Maison qui produit moins de 100.000 bouteilles par an. Celui-ci étant décédé rapidement, c’est son épouse qui conduira très habilement l’entreprise pour lui faire atteindre une production de deux millions de bouteilles. (en savoir plus)

MADAME BOLLINGER

Mme Bollinger (1899-1977), fille d’officier de cavalerie épouse en 1923 Jacques Bollinger qui dirige une Maison fondée en 1829 à Aÿ. Au décès de son mari en 1941, elle a 42 ans et prend les rênes de l’exploitation. (en savoir plus)